Scandaleuse conclusion de l’AIEA


En 1998, l’Agence internationale de l’énergie atomique, commanditée par le gouvernement de Jacques Chirac, pour effectuer une expertise sur « la situation radiologique » des atolls de Mururoa et de Fangataufa concluait en trois lignes : « L’étude a permis de conclure qu’il n’est pas nécessaire de poursuivre la surveillance de l’environnement de Mururoa et de Fangataufa à des fins de protection radiologique. »

Cette conclusion était d’autant plus scandaleuse que le rapport et ses six volumes d’annexes techniques contenaient des informations précises sur la contamination des sols, des fonds de lagon, des lagons et des sous-sols des deux atolls qui n’étaient nullement rassurantes. De plus, huit ans plus tard, le ministère de la défense avouait, données précises à l’appui, que toutes les informations n’avaient pas été fournies aux experts de l’AIEA, notamment sur la gestion des déchets radioactifs, les rejets en mer de ces déchets et leur « stockage » enfreignant les règles en vigueur aux plan national et international.


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