Les actions de l’Etat au titre des réparations


Le 27 novembre 2008, devant les députés, le ministre de la Défense déclara : « Il existe un consensus sur la nécessité d’indemniser les victimes éventuelles des essais nucléaires. Cette réparation est justice. » Pour la première fois, depuis la première bombe du 13 février 1960 au Sahara, un ministre, au nom du gouvernement de la France, emploie le terme « réparation » pour déterminer l’attitude de l’Etat vis-à-vis des victimes des essais nucléaires.

Avant cette date « historique », des actions ont été conduites à des titres divers par l’Etat depuis l’arrêt définitif des essais nucléaires à Moruroa en 1996. Des compensations économiques ont été concédées pour équilibrer le budget de la Polynésie française. Dans le domaine de la santé publique, le ministère de la Défense a fait réaliser des études épidémiologiques et même, en Polynésie, mis sur pied un « centre de suivi médical » et en métropole tenté plusieurs actions sur la santé des vétérans des essais nucléaires. Enfin, dix ans après l’arrêt des essais, ce même ministère a été contraint d’engager des travaux de réhabilitations dans les îles polynésiennes occupées par les armées au cours des 30 années du CEP.


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  • CEP
  • Centre d’expérimentation du Pacifique


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