Essais de sécurité aériens


Les essais dits de sécurité étaient réalisés pour vérifier que la réaction en chaîne et l’explosion nucléaire de la bombe ne se déclenchait pas en cas, par exemple, de crash de l’avion porteur. On précipitait donc une bombe du haut d’une tour de quelques mètres. La bombe s’écrasait et son contenu, le plutonium notamment, se dispersait sous le choc en surface du sol. Cinq expériences de ce type ont été faites sur le motu « Colette », à l’ouest de Denise. Ces essais ont provoqué une très importante contamination au plutonium qu’il a fallu nettoyer cette zone pendant des années (voir témoignage encadré). Aujourd’hui, le DSCEN reconnaît qu’il reste plusieurs kilos de plutonium sur un banc de sable corallien proche de « Colette ».

DateHeureNomLieuHauteurObjetEnergie kt
21/07/19662 hGanymèdeColette12 msécurité AN 22nulle
31/07/197212 h 30ArielDenise10 msécurité TN 60 ?0,001
13/09/19735 h 42VestaColette4,1 msécuriténulle
01/07/19747 h 30BélierColette5,6 msécuriténulle
28/07/19747 h 30PerséeDenise5,6 msécurité0,001



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 Glossaire

Mot 
  • DSCEN
  • Département de suivi des expérimentations nucléaires
  • Kilotonne (Kt)
  • L’énergie libérée par l’explosion d’une bombe se mesure en kilotonnes (1 kt = 1000 tonnes) de TNT. L’énergie libérée par la bombe d’Hiroshima est évaluée à 15 kilotonnes. Les explosions thermonucléaires se comptent souvent en mégatonnes (Mt), soit 1 million de tonnes de TNT.


 Quizz
En quelle année a été signé un traité d’interdiction des essais nucléaires dans l’atmosphère ?



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