Une conjonction d'évènements




En 1984, à Lyon, s’était créé le Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits à Lyon. La mise en place de ce centre de recherche indépendant allait coïncider avec l’attentat contre le Rainbow Warrior qui allait le « propulser » dans l’histoire de la lutte contre les essais nucléaires.


L’une des premières publications du CDRPC fut la version française de la brochure Testimonies, traduite par Solange Fernex, alors députée européenne des Verts, militante non-violente et protestante alsacienne. A la même époque, en métropole, le procès de Charlie Ching et des « militants polynésiens » qui fut très médiatisé, mettait la question des essais devant l’opinion publique.

Les avocats des Polynésiens, Mes Jean-Jacques de Félice, Michel Tubiana et François Roux parcourant la France avec un film très évocateur de la situation en Polynésie « Tahiti, derrière le rideau de fleurs » éveillèrent aussi les consciences et contribuèrent à informer les militants français. Coïncidence aussi, un Polynésien – John Doom - venait dans la même période prendre la direction du Bureau Pacifique du Conseil Œcuménique des Eglises.

Cette conjonction d’événements cristallisa la création d’un nouveau réseau qui allait désormais conduire efficacement la lutte contre les essais nucléaires français à Moruroa. D’un côté, la mouvance française non-violente avec Marie-Pierre Bovy et la Communauté de l’Arche de Lanza del Vasto créait, en lien avec le CDRPC de Lyon, la coalition d’ONG Stop Essais et de l’autre, John Doom depuis Genève et Madeleen Helmer des Pays-Bas créaient le réseau « Europe Pacific Solidarity ».


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