La France affirme son bon droit vis-à-vis de la communauté internationale


Rien ne s’oppose à ce que la France puisse effectuer des essais nucléaires aériens, au titre de sa souveraineté nationale.

La France déclare ne violer aucune règle du droit international : elle n’est pas signataire du traité de Moscou de 1963 interdisant les essais dans l’atmosphère et n’a pas signé non plus le traité de non-prolifération nucléaire de 1968.

La contestation des essais français donnera lieu par la suite à des débats internationaux au moins à trois occasions, au milieu des années 1970 avec la dénonciation de plusieurs Etats du Pacifique devant la Cour Internationale de Justice, au milieu des années 1980 lors des discussions internationales qui ont abouti à la création d’une zone dénucléarisée dans le Pacifique Sud par le traité de Rarotonga signé le 6 août 1985 et enfin en 1995 lors de la reprise des essais à Moruroa décidée par le président Jacques Chirac.

La France ne signera jamais le traité d’interdiction des essais dans l’atmosphère de 1963. Elle adhérera au traité de non prolifération le 1er juillet 1992. Le 25 mars 1996, après l’arrêt définitif des essais à Moruroa, Gaston Flosse signera au nom de la France le traité de Rarotonga, déjà signé par tous les Etats du Pacifique sud, et faisant de cette région du monde une zone dénucléarisée. La France ratifiera le traité d’interdiction totale des essais le 6 avril 1998.

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