La course à la bombe H


Le 13 février 1960, les ingénieurs militaires français avaient « réussi » leur première bombe A au-dessus du site d’Hamoudia en plein Sahara. Désormais, la course à la bombe H s’engageait. Mal ! En effet, avec l’indépendance de l’Algérie qui se profilait et l’absence d’infrastructures pour la création d’un nouveau site d’essais dans le Pacifique, la Direction des essais devrait patienter plus de huit ans. L’obligation de passer aux essais souterrains dans le Hoggar n’allait pas arranger les expérimentateurs qui, pour la bombe H, exigeaient des essais dans l’atmosphère.

La puissance de l’explosion d’un engin thermonucléaire aurait été telle, qu’en souterrain, la montagne elle-même aurait été pulvérisée, avec toutes les conséquences de la contamination radioactive qui en aurait résulté. Il fallait donc attendre. De l’aveu des ingénieurs de la Direction des Applications Militaires du CEA, les quelques 13 essais souterrains d’In Eker entre 1961 et 1966 n’ont guère permis d’avancer sur la voie de la bombe H.


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  • Commissariat à l’énergie atomique


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Qu’appelle-t-on « essais sous-critiques » ?



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